Le petit bouchon vous propose une exposition sortant du contexte ordinaire et bravant les interdits de l'affichage sur la voie publique....Ne voulant vous en dire plus , et désirant que vous vous fassiez votre propre idée de la chose , je vous laisse parcourir la vie de cet artiste..
VERNISSAGE PREVU LE SAMEDI 20 FEVRIER A PARTIR DE 19h30 Au Petit Bouchon de la Lionne...
Sébastien Caro est né en Bretagne en 1970. Il commence à peindre à l’âge de 18 ans. Agrégé, il enseigne les Arts Plastiques depuis 1994. Il vit en Guadeloupe de 1998 à 2009. Il enseigne à Orléans depuis septembre 2009. Il est titulaire d’un DEA sur la restriction en peinture. Il remporte le grand prix d’Art contemporain de Guadeloupe en 1998, et est lauréat du concours régional organisé à l’occasion du bicentenaire des événements de 1802 ( second prix). Il a récemment exposé en Guadeloupe « Hot Dog », son œuvre environnementale la plus complexe : architecture éphémère conçue comme « corps d’accueil d’organes-peintures-sculptures-photos-dessins », l’installation questionnait la contemporanéité Guadeloupéenne et ses « errances-ancrages » identitaires, les chiens écrasés jonchant les routes de l’île formant un départ de réflexion sur l’animalité humaine et sa difficulté à « être au monde et dans le monde ». Sa dernière installation picturale, intitulée « facteurs rhésus » a été présentée en juin 2009 à ARTBEMAO, manifestation d’art contemporain de la Guadeloupe.
Première exposition à Orléans
Sébastien Caro présente ici un triptyque s’inscrivant dans la série plus vaste commencée deux ans auparavant, intitulée « corps-espace / espace- corps ». Cette série de peintures grand format questionne la relation entre le corps humain et le paysage. Le souci d’inter-connectivité entre intérieur et extérieur du corps , et leur mise en relation avec des motifs paysagers, font se mêler des formes organiques imaginaires et des signes-motifs épurés susceptibles d’évoquer la nature. Une absence totale de hiérarchie entre corps et paysage permet un va et vient constant entre symbolisme, naturalisme et abstraction. Fortement marqué par la pensée du philosophe Gilles Deleuze, Sébastien Caro veut faire « bégayer » la peinture, et construit lentement une œuvre à l’échelle du « temps d’une vie », sans préjugés qualitatifs. La peinture de Caro n’est pas à aborder de façon fragmentaire, mais selon le principe d’ une trajectoire (inachevée) : l’exposition présentée au petit bouchon de la Lionne s’appréhende donc comme l’extrait d’un jeu sans cesse rejoué, celui d’une peinture par laquelle se construit une mémoire. A la manière d’un journal intime dont on aurait arraché quelques pages, le triptyque « Dead man walking » récemment achevé , témoigne d’une incomplétude, d’un récit en progression…
L’exposition du petit bouchon de la lionne signe l’entrée de Caro sur la scène plasticienne Orléanaise. Elle s’intitule « inside / ouside » et s’articule dans l’espace intérieur du bar ainsi que dans les proches rues extérieures, à même les murs de la ville, avec qui les œuvres tentent d’entretenir un dialogue ( œuvres à découvrir rue de la lionne, rue du pot de fer, passage Bannier, rue du bœuf St Paterne).
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